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C’est au vu de l’impact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons que ma dĂ©lĂ©gation s’est jointe Ă  la France pour appeler Ă  cette rĂ©union », a dĂ©clarĂ© ce matin le Mexique devant un Conseil de sĂ©curitĂ© dont les membres ont tous marquĂ© leur inquiĂ©tude face Ă  la dĂ©tĂ©rioration du sort de ces enfants. C’est d’ailleurs pourquoi plusieurs dĂ©lĂ©gations ont demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© d’inclure l’Ukraine dans le prochain rapport sur le sujet, en vue d’établir un mĂ©canisme de surveillance et de communication d’informations. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme Joyce Msuya, a assurĂ© que l’ONU reste dĂ©terminĂ©e Ă  ne mĂ©nager aucun effort pour sauver des vies et qu’elle entend exploiter Ă  cet Ă©gard toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges. Elle a fait part des efforts de l’ONU pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils pris au piĂšge. Plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de l’usine d’Azovstal de Marioupol et des villes voisines, a-t-elle signalĂ©, un exploit monumental ». Au total, prĂšs de 14 millions d’Ukrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont dĂ©placĂ©s. Le mois dernier, l’UNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine, a tĂ©moignĂ© le Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds tout en reconnaissant que les chiffres sont vraisemblablement bien plus Ă©levĂ©s. M. Omar Abdi a aussi dĂ©noncĂ© les graves violations des droits des enfants et les attaques contre les Ă©coles. Dans ce contexte, la France a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, tandis que certains pays ont rappelĂ© les directives claires de la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. M. Abdi a indiquĂ© qu’à la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement en distanciel ou en hybride, avec l’appui de l’UNICEF. Il y aurait 3,7 millions d’enfants en Ukraine et Ă  l’étranger qui ont recours Ă  des enseignements Ă  distance. Il a aussi soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine ailleurs dans le monde pour d’autres enfants qui subissent les consĂ©quences de l’envolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant, ceux dĂ©jĂ  touchĂ©s par les conflits et la crise climatique, de l’Afghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de l’Afrique. Revenant Ă  l'Ukraine, la Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les femmes et les enfants paient le prix le plus lourd, Ă©voquant notamment le bombardement d’une Ă©cole Ă  Bilohorivka Louhansk. Elle a dĂ©plorĂ© l’utilisation d’armes explosives Ă  large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es, ainsi que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es qui affecte l’accĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, l’est de l’Ukraine Ă©tait l’une des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle rappelĂ© en appelant Ă  l’action contre les mines, une condition prĂ©alable pour ouvrir l’espace humanitaire. Elle a appelĂ© les parties Ă  respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et d’autres infrastructures. Elle a dĂ©clarĂ© que l’ONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans l’est. C’est dans cette optique que le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie. Les États-Unis ont marquĂ© leur prĂ©occupation Ă  propos de la mise en place d’un gouvernement par les forces russes dans une ville qu’elles occupent en obligeant les Ă©coles Ă  suivre le programme scolaire russe afin d’éliminer toute trace d’identitĂ© et de culture ukrainiennes ». L’Ukraine a aussi dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes oĂč les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre, ainsi que l’adoption illĂ©gale par des citoyens russes d’enfants ukrainiens, notant qu’un million d’Ukrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© russe a reconnu que 190 000 enfants sont pris en charge par son pays selon des chiffres de dĂ©but mai, dont environ 1 200 venus des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre d’adoption d’orphelins. RĂ©agissant aux accusations de certains de ses collĂšgues au sujet de violations des droits de l’enfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors d’une interview Ă  Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de l’Ukraine pour les droits de l’enfant a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral d’Ukraine n’a pas confirmĂ© un tel fait ». Il a Ă©galement rĂ©torquĂ© que le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes en leur apprenant Ă  haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© les contenus de l’enseignement dispensĂ© dans les Ă©coles ukrainiennes, brandissant un manuel scolaire qui rĂ©vise, selon lui, l’histoire et magnifie l’usage des armes Ă  feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Le Royaume-Uni n’en a pas moins trouvĂ© que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles qu’énoncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil. Il a toutefois reconnu qu’il faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de l’ONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de l’impact sur les enfants de l’invasion en Ukraine. L’Ukraine a appuyĂ© cette enquĂȘte spĂ©ciale, rappelant que les occupants russes ont dĂ©jĂ  fait 20 000 victimes Ă  Marioupol, soit le double du nombre de victimes dues Ă  l’invasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Les pays de la rĂ©gion ont rappelĂ© leur soutien aux Ukrainiens, comme l’Estonie qui a soulignĂ© l’aide apportĂ©e par les pays baltes 46 millions d’euros et leur accueil pour ceux qui fuyaient la guerre en leur offrant une Ă©ducation et des services de santĂ©. De mĂȘme, la Slovaquie a accueilli 136 000 enfants et accordĂ© une protection temporaire Ă  plus de 30 000. De son cĂŽtĂ©, le Kenya a alertĂ© sur l’impact de la guerre sur les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables, appelant Ă  renforcer le soutien pour d’autres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. D’oĂč l’importance de poursuivre les discussions en vue d’une rĂ©solution politique de la situation, a conclu le Gabon. C’est la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants. » MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SÉCURITÉ DE L’UKRAINE DĂ©clarations La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence, Mme JOYCE MSUYA, a informĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© sur les derniĂšres nouvelles concernant les efforts conjoints des Nations Unies pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils piĂ©gĂ©s par les combats. Elle a affirmĂ© que lundi dernier, l’ONU, en collaboration avec le ComitĂ© international de la Croix-Rouge CICR, a pu Ă©vacuer 174 autres civils de l’usine d’Azovstal et d’autres parties de la ville de Marioupol. Il s’agissait de la troisiĂšme opĂ©ration de la semaine derniĂšre Ă  partir de Marioupol, a-t-elle rappelĂ© en prĂ©cisant que plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de cette usine et des villes voisines. Selon elle, il s’agit d’un exploit monumental au milieu des bombardements et des destructions en cours dans l’est de l’Ukraine. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les combats intenses causent d’immenses souffrances humaines, notamment chez les femmes et les enfants qui paient le prix le plus lourd. Elle a fait Ă©tat de rapports rĂ©cents sur le bombardement d’une Ă©cole Ă  Bilohorivka Ă  Louhansk, alors que des femmes et des enfants s’y trouvaient, ce qui a causĂ© un lourd bilan humain. L’utilisation d’armes explosives Ă  large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es s’accompagne d’un risque trĂšs Ă©levĂ© d’effets indiscriminĂ©s et doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, a—t-elle plaidĂ©. Elle a ajoutĂ© que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es a Ă©galement un impact sur la rĂ©ponse et l’accĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, l’est de l’Ukraine Ă©tait l’une des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle dit en appelant Ă  l’action contre les mines, puisque le dĂ©minage est une prioritĂ© pour ouvrir l’espace humanitaire. Mme Msuya a rappelĂ© qu’en vertu du droit international humanitaire, les parties doivent respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et d’autres infrastructures. Les parties doivent donc permettre aux civils de quitter volontairement les zones d’hostilitĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Cela implique d’accorder une attention particuliĂšre aux besoins des personnes exposĂ©es Ă  des risques spĂ©cifiques, telles que les femmes, les enfants, les personnes ĂągĂ©es et les personnes handicapĂ©es. Mme Msuya a Ă©galement exhortĂ© les parties au conflit Ă  Ă©liminer tout obstacle aux dĂ©placements du personnel humanitaire pour que ne soit pas interrompue la fourniture de secours vitaux dans toute l’Ukraine. La Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence a indiquĂ© que prĂšs de 14 millions d’Ukrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont des dĂ©placĂ©s. Elle a citĂ© les 227 partenaires prĂ©sents dans le pays, majoritairement des ONG nationales, qui ont fourni de l’aide humanitaire Ă  plus de 5,4 millions de personnes, dont beaucoup dans l’est. AprĂšs les Ă©vacuations de l’usine d’Azovstal et de la ville de Marioupol, elle a appelĂ© les deux parties Ă  poursuivre leurs efforts de facilitation afin que l’ONU puisse atteindre beaucoup plus de civils. Nous devons de toute urgence porter nos efforts Ă  plus grande Ă©chelle, a-t-elle recommandĂ©. Elle a dĂ©clarĂ© que l’ONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans l’est. C’est dans cette optique que le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine Ă  Ankara par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie aux efforts de l’ONU pour faire progresser les mesures humanitaires urgentes en Ukraine. En conclusion, Mme Msuya a assurĂ© que l’ONU reste dĂ©terminĂ©e Ă  ne mĂ©nager aucun effort et qu’elle entend exploiter toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges, afin de sauver des vies. M. OMAR ABDI, Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour l’enfance UNICEF, a dĂ©clarĂ© que le mois dernier, l’UNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine. Nous pensons que les vĂ©ritables chiffres sont bien plus Ă©levĂ©s », a-t-il prĂ©cisĂ©. Il a constatĂ© que les enfants font l’objet de graves violations de leurs droits et que les Ă©coles continuent d’ĂȘtre attaquĂ©es. La guerre en Ukraine, comme toutes les guerres, est une crise de la protection et des droits de l’enfant. » Il a mentionnĂ© l’odieuse attaque perpĂ©trĂ©e contre une Ă©cole Ă  Louhansk qui tĂ©moigne du plus grand mĂ©pris pour les vies civiles. Au moins 15 Ă©coles sur les 89 appuyĂ©es par l’UNICEF, soit 1 sur 6, ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre, a dĂ©plorĂ© M. Abdi qui a appelĂ© Ă  la cessation des attaques contre les Ă©coles et exhortĂ© les parties Ă  protĂ©ger les civils et les infrastructures civiles. Il a rappelĂ© les directives contenues dans la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles pour prĂ©server le droit Ă  l’éducation. Ce dont nous avons besoin dĂ©sormais, c’est de courage, de discipline et de volontĂ© politique pour traduire ces mots dans les faits. » M. Abdi a indiquĂ© qu’à la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement par le biais d’enseignements en distanciel ou combinant distanciel et prĂ©sentiel, avec notamment un appui de l’UNICEF. Mais la pandĂ©mie nous a montrĂ© l’importance des enseignements en prĂ©sentiel, a-t-il dit, avant de se fĂ©liciter de la scolarisation des enfants ukrainiens dans les pays voisins. Il a estimĂ© Ă  3,7 millions le nombre d’enfants en Ukraine et Ă  l’étranger qui ont recours Ă  des enseignements Ă  distance. M. Abdi a ensuite soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine pour les enfants les plus vulnĂ©rables dans le monde avec l’envolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant. Les enfants dĂ©jĂ  touchĂ©s par les conflits et la crise climatique dans le monde, de l’Afghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de l’Afrique, payent maintenant le prix meurtrier d’une guerre loin de chez eux. » Les enfants sont rĂ©silients mais ils ne devraient pas avoir Ă  l’ĂȘtre, a conclu le Directeur exĂ©cutif adjoint, en Ă©voquant le tribut trĂšs lourd qu’ils ont d’ores et dĂ©jĂ  payĂ© pendant cette guerre. Nous devons faire tout notre possible pour faire en sorte que cette guerre ne ruine pas leur avenir. » Mme ALICIA GUADALUPE BUENROSTRO MASSIEU Mexique a indiquĂ© que son pays a demandĂ© avec la France la convocation de cette sĂ©ance au vu de l’impact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons. Tant qu’une cessation des hostilitĂ©s n’est pas obtenue, les prioritĂ©s de la communautĂ© internationale doivent ĂȘtre l’aide humanitaire, la protection de la population civile, en particulier les groupes les plus vulnĂ©rables, et la prĂ©servation des infrastructures de base, essentielles pour leur survie, a-t-elle dit, avant d’évoquer l’attaque inacceptable » qui a visĂ© une Ă©cole dans la rĂ©gion de Louhansk. La reprĂ©sentante a dĂ©noncĂ© une violation flagrante du droit international humanitaire et s’est dite attentive au travail du Procureur de la Cour pĂ©nale internationale CPI. Elle a constatĂ© que cette attaque n’est malheureusement pas un cas isolĂ© et a condamnĂ© l’utilisation d’armes explosives Ă  proximitĂ© des Ă©coles et des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur. Alors que, selon l’UNICEF, les deux tiers des enfants ukrainiens ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s par le conflit, il se rĂ©vĂšle que cette guerre affecte la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre psychosocial de toute une gĂ©nĂ©ration, a-t-elle soulignĂ©. Les traumatismes provoquĂ©s par les bombardements incessants et les alertes d’attaques imminentes auront des rĂ©percussions profondes et Ă  long terme, a-t-elle prĂ©venu, souhaitant que des stratĂ©gies globales soient dĂ©finies pour faire face Ă  cette crise de la santĂ© mentale. La dĂ©lĂ©guĂ©e s’est ensuite dĂ©clarĂ©e prĂ©occupĂ©e par l’augmentation des signalements de cas de violence sexuelle contre les filles et les garçons, pour lesquels les services de soutien sont trĂšs limitĂ©s. Elle a Ă©galement fait Ă©tat d’une dĂ©tĂ©rioration des services de santĂ© sexuelle et reproductive et des soins pour les nouveau-nĂ©s. De plus, a-t-elle relevĂ©, la vague massive de dĂ©placements a transformĂ© les enfants et les adolescents en cibles pour les rĂ©seaux de traite des ĂȘtres humains. Les plus vulnĂ©rables sont les mineurs non accompagnĂ©s ou ceux qui sont sĂ©parĂ©s de leur famille, a-t-elle alertĂ©, appelant les pays hĂŽtes et les institutions telles que l’ONUDC et Interpol Ă  enregistrer et identifier les rĂ©fugiĂ©s mineurs. Observant que la vulnĂ©rabilitĂ© des filles et des garçons handicapĂ©s est encore plus aiguĂ«, elle a plaidĂ© pour que tous les enfants d’Ukraine ou de tout autre pays reçoivent le mĂȘme traitement sans discrimination. Enfin, elle a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© d’inclure l’Ukraine dans le prochain rapport sur le sujet en vue d’établir un mĂ©canisme de surveillance et de communication d’informations. M. NICOLAS DE RIVIÈRE France a dĂ©clarĂ© que le nombre de civils tuĂ©s en Ukraine est largement supĂ©rieur aux chiffres communiquĂ©s. La Cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine a rĂ©cemment Ă©voquĂ© des milliers de morts supplĂ©mentaires, y compris Ă  Marioupol, ce trou noir » auquel il est si difficile d’accĂ©der, a-t-il indiquĂ©. Il a Ă©galement relevĂ© que le coĂ»t de la guerre pour les enfants est terrible, deux tiers des enfants ukrainiens ayant Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et la majoritĂ© dĂ©scolarisĂ©s. Il a condamnĂ© toutes les attaques contre des Ă©coles, notamment celle perpĂ©trĂ©e Ă  Bilohorivka, relevant en outre que plus de 200 infrastructures mĂ©dicales ont Ă©tĂ© attaquĂ©es ou dĂ©truites. Dans ce contexte, le reprĂ©sentant a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, citant en particulier le rapport annuel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et sa liste d’infamie », sur laquelle ceux qui tuent les enfants et attaquent les Ă©coles ont toute leur place. Le dĂ©lĂ©guĂ© ensuite appelĂ© la Russie Ă  respecter l’ordonnance rendue par la Cour internationale de Justice, Ă  mettre un terme Ă  cette guerre injustifiable et dĂ©vastatrice et Ă  retirer ses troupes du territoire ukrainien. La protection des civils et des infrastructures civiles est une prioritĂ© absolue, a-t-il insistĂ©. Il a Ă©galement appelĂ© la Russie Ă  lever le blocus des ports ukrainiens en mer Noire afin de permettre l’exportation des denrĂ©es alimentaires. Il a ajoutĂ© que la France continuera Ă  prendre toute sa part au soutien Ă  l’Ukraine, avec une aide qui s’élĂšve Ă  hauteur de 2 milliards de dollars, comme annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă  l’occasion de la ConfĂ©rence de Varsovie le 5 mai dernier. M. FERIT HOXHA Albanie a dit que pour les Ă©coliers et Ă©tudiants de l’Ukraine, l’annĂ©e scolaire s’est arrĂȘtĂ©e le 24 fĂ©vrier 2022. Une Ă©cole sur six dans l’est du pays a Ă©tĂ© dĂ©truite ou endommagĂ©e depuis le dĂ©but de la guerre, a-t-il notĂ© avant de dĂ©noncer le ciblage d’une Ă©cole par l’armĂ©e russe, il y a quelques jours, qui aurait fait prĂšs de 60 morts. Cette situation est injustifiable, a dĂ©noncĂ© le reprĂ©sentant. Il a nĂ©anmoins trouvĂ© positif ce que fait la Coalition pour l’éducation de l’UNICEF, qui regroupe les membres du secteur privĂ©, de la sociĂ©tĂ© civile et des mĂ©dias Ɠuvrant Ă  garantir le droit Ă  l’éducation et l’apprentissage en Ukraine. Des moyens numĂ©riques ont Ă©tĂ© mis en place pour permettre un enseignement Ă  distance, a-t-il notamment citĂ© en se fĂ©licitant que la plateforme d’éducation mise en place puisse permettre Ă  prĂšs de 200 000 Ă©tudiants de passer leurs examens. Condamnant notamment les destructions d’infrastructures civiles, le bombardement de la maternitĂ© et du théùtre de Marioupol, le dĂ©lĂ©guĂ© a demandĂ© que les cerveaux et les auteurs de ces crimes soient punis. Il faut Ă©galement tout faire pour protĂ©ger les droits des enfants Ă  cet Ă©gard, a-t-il ajoutĂ©. Il a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă  la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflits armĂ©s Ă  prĂ©senter l’Ukraine comme une situation inquiĂ©tante dans le rapport du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© dans le cadre des violations commises en Ukraine de 2014 Ă  2021. Une enquĂȘte approfondie doit ĂȘtre menĂ©e sur les atrocitĂ©s commises depuis le 24 fĂ©vrier 2022, a aussi rĂ©clamĂ© le reprĂ©sentant. Pour lui, l’évacuation des civils de l’usine Azovstal de Marioupol dĂ©montre que l’on peut trouver des solutions et faire taire les armes au nom de la vie lorsque la volontĂ© est lĂ . Cela devrait ĂȘtre Ă©galement le cas des soldats blessĂ©s qui s’y trouvent toujours. » Le reprĂ©sentant a terminĂ© par un appel Ă  cesser cette guerre insensĂ©e. M. RAVINDRA RAGUTTAHALLI Inde s’est particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des consĂ©quences du conflit sur 7,5 millions d’enfants, avant d’appeler Ă  soutenir les efforts de l’UNICEF pour attĂ©nuer leurs souffrances. AprĂšs avoir prĂ©cisĂ© que les femmes et les enfants reprĂ©sentent la majoritĂ© des 5 millions de rĂ©fugiĂ©s et 7 millions de dĂ©placĂ©s, il a appelĂ© les pays voisins Ă  les accueillir avec dignitĂ©. Il a notĂ© que plus de 900 Ă©tablissements scolaires ont Ă©tĂ© endommagĂ©s ou dĂ©truits en Ukraine et que ces destructions ont affectĂ© Ă©galement des Ă©tudiants Ă©trangers, dont de nombreux Indiens. Il a indiquĂ© que son pays a facilitĂ© le retour 22 500 ressortissants indiens, pour la plupart des Ă©tudiants. Soucieux de minimiser l’impact de la guerre sur l’éducation, le reprĂ©sentant a remerciĂ© le Gouvernement ukrainien pour les assouplissements apportĂ©s Ă  l’annĂ©e universitaire des Ă©tudiants en mĂ©decine. Par ailleurs, le reprĂ©sentant de l’Inde a mis l’accent sur l’aide apportĂ©e par son pays Ă  l’Ukraine en matiĂšre de mĂ©dicaments et matĂ©riels sanitaires avant d’exhorter la communautĂ© internationale Ă  garantir l’établissement de couloirs humanitaires. Il a aussi mis l’accent sur les dĂ©fis en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique. Il a rappelĂ© que l’action humanitaire doit ĂȘtre toujours guidĂ©e par ses principes d’humanitĂ©, de neutralitĂ©, d’impartialitĂ© et d’indĂ©pendance et qu’elle ne doit en aucun cas ĂȘtre politisĂ©e. M. MICHAEL KAPKIAI KIBOINO Kenya a dit craindre que le Conseil s’installe dans un schĂ©ma tragique familier. Alors que le conflit militaire devient une affaire prolongĂ©e dans laquelle la population civile continue de souffrir gravement, le Conseil, plutĂŽt que de redoubler ses efforts diplomatiques et de nĂ©gociation et de rechercher un cessez-le-feu, dĂ©ploie beaucoup trop d’énergie Ă  profĂ©rer et dĂ©fendre des accusations de violations du droit international humanitaire, a-t-il estimĂ©. Rappelant que la responsabilitĂ© au premier chef du Conseil de sĂ©curitĂ© est de protĂ©ger la paix et la sĂ©curitĂ© internationales, il a exhortĂ© celui-ci Ă  tout faire pour trouver un moyen de nĂ©gocier la paix pour l’Ukraine. L’évolution de la situation politique en Europe, avec des alliances qui se forgent rapidement et qui risquent d’enraciner les diffĂ©rences, doit ĂȘtre stabilisĂ©e, a soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© qui y a vu la prioritĂ© de toute approche prĂ©ventive. Appelant aussi Ă  ne pas perdre de vue que cette guerre impacte les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables dans le monde, en raison de la perturbation des chaĂźnes d’approvisionnement alimentaire et Ă©nergĂ©tique, il a appelĂ© Ă  renforcer le soutien pour d’autres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. De mĂȘme, les États doivent s’abstenir d’imposer des restrictions Ă  l’exportation et mettre les rĂ©serves Ă  la disponibilitĂ© des pays faisant face Ă  une insĂ©curitĂ© alimentaire sĂ©rieuse. Un sentiment d’urgence et l’audace sont nĂ©cessaires si l’on veut Ă©viter que cette guerre ne conduise Ă  l’escalade de crises multiples dans le monde, a insistĂ© le reprĂ©sentant en appelant la communautĂ© internationale Ă  tenir compte des recommandations du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  cet Ă©gard. Mme TRINE SKARBOEVIK HEIMERBACK NorvĂšge a appelĂ© Ă  mettre fin aux souffrances civiles causĂ©es par la guerre en Ukraine. Les rĂ©centes attaques russes contre les Ă©coles et les civils qui s’y Ă©taient rĂ©fugiĂ©s tĂ©moignent du plus grand mĂ©pris pour le droit international, a-t-elle dit. Elle a appelĂ© toutes les parties Ă  respecter le caractĂšre civil des Ă©coles conformĂ©ment au droit international humanitaire et soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’une scolarisation continue des enfants ukrainiens, y compris les enfants dĂ©placĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a insistĂ© sur la vulnĂ©rabilitĂ© particuliĂšre des enfants non accompagnĂ©s et le risque de violence sexuelle et d’abus qui pĂšse sur eux. Elle a appelĂ© Ă  un bon enregistrement des enfants dĂ©placĂ©s et Ă  des efforts pour les rĂ©unir Ă  leurs familles. La dĂ©lĂ©guĂ©e s’est dite alarmĂ©e par la situation des civils pris au piĂšge dans les zones de conflit et a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© qu’ils soient Ă©vacuĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Les atrocitĂ©s commises pendant cette guerre doivent faire l’objet d’une enquĂȘte et les responsables, traduits en justice, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e, en soulignant l’importance de respecter la libertĂ© d’expression et un accĂšs libre Ă  l’information. La Russie doit mettre un terme Ă  cette guerre et retirer ses troupes immĂ©diatement. » Mme BARBARA WOODWARD Royaume-Uni a estimĂ© que, mĂȘme s’il faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de l’ONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de l’impact sur les enfants de l’invasion en Ukraine, il existe dĂ©jĂ  des Ă©lĂ©ments prouvant que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles qu’énoncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil de sĂ©curitĂ©. En premier lieu, a-t-elle soulignĂ©, des enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et mutilĂ©s, les rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme faisant Ă©tat d’au moins 238 enfants tuĂ©s et 347 blessĂ©s. DeuxiĂšmement, les Ă©coles et les crĂšches ont Ă©tĂ© ciblĂ©es dans toute l’Ukraine et, comme l’a montrĂ© le bombardement tragique du théùtre de Marioupol, les enfants hĂ©bergĂ©s ont Ă©tĂ© impitoyablement visĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite Ă©voquĂ© les allĂ©gations crĂ©dibles de violences sexuelles contre des enfants par les forces russes, ajoutant que les dĂ©placements massifs ont exposĂ© les enfants Ă  la traite des ĂȘtres humains et Ă  l’exploitation sexuelle. QuatriĂšme violation, les dĂ©portations forcĂ©es se poursuivent avec plus de 700 000 personnes concernĂ©es, dont de nombreuses mĂšres et des enfants, qui ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s en Russie. Pour la reprĂ©sentante, le risque existe d’une gĂ©nĂ©ration perdue » et de la continuation d’un cycle de violence causĂ© par l’invasion russe et la dĂ©vastation qu’elle a créée. Jugeant qu’une action collective est nĂ©cessaire pour y remĂ©dier, la dĂ©lĂ©guĂ©e a appelĂ© tous les pays Ă  approuver et mettre en Ɠuvre la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. Selon elle, le refus de la Russie d’approuver cette dĂ©claration fait courir un danger supplĂ©mentaire pour les enfants ukrainiens. La communautĂ© internationale doit, en outre, veiller Ă  ce que toutes les allĂ©gations de crimes commis sur le territoire de l’Ukraine fassent l’objet d’une enquĂȘte, y compris les graves violations contre les enfants, quelle que soit les parties accusĂ©es de tels crimes. Enfin, aprĂšs avoir rappelĂ© le rĂŽle de premier plan jouĂ© par son pays dans l’effort humanitaire en Ukraine, la reprĂ©sentante a estimĂ© qu’il n’y a pas de solution humanitaire Ă  la souffrance ressentie par les enfants en Ukraine. De fait, a-t-elle conclu, seul le retrait des troupes russes et la fin de la guerre de la Russie en Ukraine mettront fin Ă  la cause de cette souffrance. M. JOÃO GENÉSIO DE ALMEIDA FILHO BrĂ©sil s’est dit profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par les informations faisant Ă©tat de pertes d’enfants provoquĂ©es par l’utilisation d’armes explosives, les incidents liĂ©s aux mines et aux restes explosifs de guerre. Les deux parties au conflit doivent Ă©viter l’utilisation d’armes explosives dans les zones densĂ©ment peuplĂ©es, y compris Ă  proximitĂ© des Ă©coles ou des universitĂ©s ou le long des routes qui y mĂšnent ou en partent », a exhortĂ© le reprĂ©sentant. Par ailleurs, a-t-il ajoutĂ©, jamais les Ă©coles et les installations mĂ©dicales ne doivent ĂȘtre utilisĂ©es Ă  des fins militaires. Il a aussi jugĂ© de la plus haute importance de mettre en Ɠuvre la rĂ©solution 2601 2021 sur la protection de l’éducation, dont le BrĂ©sil s’est portĂ© coauteur l’an dernier. La DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles, que nous avons Ă©galement approuvĂ©e, fournit des lignes directrices importantes sur cette question Ă©galement, a ajoutĂ© le dĂ©lĂ©guĂ©. Plus le conflit persiste, plus les dommages causĂ©s Ă  l’éducation des enfants sont importants, a mis en garde M. de Almeida Filho. Il a dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le nombre alarmant d’enfants qui sont devenus des personnes dĂ©placĂ©es et des rĂ©fugiĂ©s. Le soutien de la communautĂ© internationale est plus que jamais nĂ©cessaire, en particulier pour les enfants non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents et des membres de leur famille, a dit le reprĂ©sentant. Lorsqu’ils sont contraints de se retrouver dans la condition de rĂ©fugiĂ©s ou de personnes dĂ©placĂ©es, les enfants peuvent devenir plus vulnĂ©rables aux crimes, notamment Ă  la violence et Ă  l’exploitation sexuelles, a-t-il ajoutĂ© en souhaitant que leur intĂ©gritĂ© physique et leur bien-ĂȘtre soient une prioritĂ© pour tous les États Membres. ConformĂ©ment Ă  sa tradition de solidaritĂ© », le BrĂ©sil a accordĂ© des visas humanitaires et des permis de sĂ©jour aux Ukrainiens dĂ©placĂ©s et aux apatrides affectĂ©s ou dĂ©placĂ©s par le conflit armĂ© en Ukraine, a dit le dĂ©lĂ©guĂ© en prĂ©cisant que ces Ă©tudiants, une fois sur le territoire brĂ©silien, ont pleinement accĂšs Ă  tous les services publics et avantages sociaux, sur un pied d’égalitĂ© avec les ressortissants brĂ©siliens. En outre, la sociĂ©tĂ© civile brĂ©silienne s’est montrĂ©e coopĂ©rative et se mobilise pour fournir une assistance spĂ©cialisĂ©e supplĂ©mentaire afin de faciliter l’intĂ©gration locale, a prĂ©cisĂ© le reprĂ©sentant. Mme GERALDINE BYRNE NASON Irlande a appelĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© Ă  rĂ©pondre Ă  la destruction de centaines d’écoles, y compris de jardins d’enfants, notamment en appuyant l’intĂ©gritĂ© et l’impartialitĂ© du programme sur les enfants et les conflits armĂ©s. Elle a rĂ©itĂ©rĂ© la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures pour remĂ©dier Ă  la perturbation de l’éducation, ainsi que pour fournir des services psychosociaux, de santĂ© mentale et des soins mĂ©dicaux. Les capacitĂ©s de protection de l’enfance en Ukraine doivent Ă©galement ĂȘtre dotĂ©es de ressources de maniĂšre urgente. La reprĂ©sentante a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă  faire figurer l’Ukraine en tant que situation alarmante » dans le prochain rapport annuel sur les enfants et les conflits armĂ©s afin de soutenir davantage le travail de surveillance effectuĂ© de l’ONU. Elle a notĂ© que les Ă©vacuations de Marioupol nĂ©gociĂ©es par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et l’ONU ont montrĂ© qu’il est possible de faire le nĂ©cessaire pour les civils et que le systĂšme de notification humanitaire peut fonctionner. Des mesures telles que les jours de tranquillitĂ© » devraient ĂȘtre explorĂ©es, a-t-elle suggĂ©rĂ©. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite appelĂ© Ă  la FĂ©dĂ©ration de Russie Ă  retirer ses forces et Ă  s’engager dans un vĂ©ritable dialogue en faveur de la paix. M. DAI BING Chine a soulignĂ© que la protection des enfants incombe Ă  toutes les parties au conflit. Il s’est fĂ©licitĂ© de l’évacuation en toute sĂ©curitĂ© de civils, dont des enfants, de l’aciĂ©rie de Marioupol grĂące Ă  l’UNICEF et le systĂšme des Nations Unies dans son ensemble. AprĂšs avoir condamnĂ© la rĂ©cente attaque contre une Ă©cole qui a fait des dizaines de victimes, le reprĂ©sentant a affirmĂ© que les Ă©coles ne devaient jamais ĂȘtre prises pour cibles. Les faits doivent ĂȘtre tirĂ©s au clair et toutes les accusations doivent ĂȘtre fondĂ©es sur des preuves, a insistĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant d’appeler Ă  ce que tous les enfants dans le besoin bĂ©nĂ©ficient d’une aide humanitaire. Il a aussi exhortĂ© l’UNICEF, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA, le Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme HCDH Ă  accroĂźtre leurs activitĂ©s de surveillance pour aider les pays voisins de l’Ukraine Ă  prĂ©venir toute violation des droits des enfants, s’inquiĂ©tant notamment des risques de traite des ĂȘtres humains. Notant que l’éducation est une lueur d’espoir pour les enfants victimes de conflit, le reprĂ©sentant de la Chine a particuliĂšrement saluĂ© les initiatives de l’UNICEF pour garantir une Ă©ducation aux enfants dĂ©placĂ©s et rĂ©fugiĂ©s. Mme LANA ZAKI NUSSEIBEH Émirats arabes unis a rappelĂ© qu’une guerre est toujours traumatisante, notamment pour les enfants. La guerre en Ukraine ne fait pas exception. » Elle a rappelĂ© les consĂ©quences des conflits pour les enfants en Syrie, au YĂ©men ou bien encore dans la Corne de l’Afrique. Afin d’éviter une autre gĂ©nĂ©ration perdue » d’enfants en Ukraine, la dĂ©lĂ©guĂ©e a exhortĂ© les acteurs Ă  mettre un terme Ă  la guerre. Elle a dĂ©noncĂ© les destructions d’écoles en Ukraine, en rappelant qu’une Ă©cole sur six appuyĂ©es par l’UNICEF ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre. Elle a soutenu les efforts pour assurer une scolarisation en ligne des enfants. La dĂ©lĂ©guĂ©e a demandĂ© que les cas de violence sexuelle fassent l’objet d’une enquĂȘte et appelĂ© toutes les parties Ă  respecter le droit international humanitaire. Enfin, elle a notĂ© les consĂ©quences de la guerre en Ukraine pour la sĂ©curitĂ© alimentaire dans le monde, notamment celle des enfants. M. VASSILY A. NEBENZIA FĂ©dĂ©ration de Russie a rappelĂ© que, depuis plus de huit ans en Ukraine, le rĂ©gime de Kiev » est en guerre civile contre son peuple. Quels plans aviez-vous mis en place pour les enfants du Donbass? » Il a accusĂ© les autoritĂ©s de Kiev d’avoir, par leurs bombardements, contraint ces enfants Ă  rester dans leurs caves alors que l’armĂ©e ukrainienne ciblait les Ă©coles, les hĂŽpitaux, les terrains de jeux et des infrastructures civils clefs. Sur la pĂ©riode de 2014 Ă  2022, on dĂ©nombre plus de 200 faits de dommages aux Ă©tablissements scolaires, prĂšs de la moitiĂ© desquels sont des Ă©coles et des jardins d’enfants, a-t-il dĂ©comptĂ© en notant qu’au cours du printemps dans le Donbass, sous les obus ukrainiens, des enfants meurent Ă  nouveau. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que 190 000 enfants sont pris en charge par la FĂ©dĂ©ration de Russie selon des chiffres du dĂ©but de ce mois. Certains d’entre eux sont venus en Russie avec leurs tuteurs et environ 1 200 venaient des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre d’adoption d’orphelins. En ce qui concerne les enfants rĂ©fugiĂ©s, la FĂ©dĂ©ration de Russie organise un processus de placement et assure leur Ă©ducation dans des Ă©coles ordinaires, ou par le biais de l’apprentissage Ă  domicile et Ă  distance. Le reprĂ©sentant a indiquĂ© que les forces armĂ©es russes mettent tout en Ɠuvre pour assurer la sĂ©curitĂ© des enfants lors des opĂ©rations militaires spĂ©ciales en Ukraine. Il a condamnĂ© fermement les violations des normes du droit international humanitaire, en particulier celles commises contre les enfants. RĂ©agissant aux accusations entendues chez certains collĂšgues au sujet de violations des droits de l’enfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors d’une interview Ă  Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de l’Ukraine pour les droits de l’enfant, Mme Daria Gerasimchuk, a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral d’Ukraine n’a pas confirmĂ© un tel fait ». Selon lui, de nombreux bĂątiments d’établissement d’enseignement ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par l’armĂ©e ukrainienne comme sites de combats et c’est pour cela que les infrastructures ont reçu d’importants dĂ©gĂąts. Il a mĂȘme affirmĂ© que la destruction intentionnelle de biens Ă  caractĂšre civil est la carte de visite » de Kiev. M. Nebenzia a rappelĂ© que le 6 mai, la Russie a tenu une rĂ©union informelle du Conseil de sĂ©curitĂ© selon la formule Arria » et a donnĂ© la parole non seulement Ă  des journalistes Ă©trangers indĂ©pendants, mais aussi Ă  des rĂ©sidents ordinaires des deux rĂ©publiques populaires. Ces derniers ont ainsi racontĂ© comment le pseudo-hĂ©roĂŻque bataillon Azov » a abattu des civils, y compris des bus avec des enfants qui essayaient de quitter des zones de guerre. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que la Russie documente soigneusement ces violations du droit international humanitaire. Hier, par exemple, une Ă©cole a Ă©tĂ© bombardĂ©e dans le village de Solokhi dans la rĂ©gion de Belgorod sur le territoire de la FĂ©dĂ©ration de Russie, a-t-il dit. Selon lui, le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes et leur apprend Ă  haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© l’éducation ukrainienne, faisant part de contenus de manuels scolaires dans lesquels l’histoire est rĂ©visĂ©e et oĂč on magnifie l’usage des armes Ă  feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Il a, sur le ton de l’humour, pris l’exemple d’un manuel de 8e annĂ©e dans lequel on apprend aux enfants que les ancĂȘtres des Français, des Espagnols, des Portugais, des Turcs et mĂȘme des Juifs sont venus d’Ukraine. M. Nebenzia a Ă©voquĂ© le rĂŽle jouĂ© en ce sens par M. Valery Bebik qui fut en 2015 le principal historien ukrainien, et dont la renommĂ©e et les honneurs qui l’entourent dans son pays font du personnage le pĂšre de l’historiographie ukrainienne moderne ». Mme EDWIGE KOUMBY MISSAMBO Gabon a constatĂ© que la situation humanitaire en Ukraine empire au fil des combats. À ce jour, a-t-elle rappelĂ©, plus de 13 millions de personnes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă  fuir et la moitiĂ© des rĂ©fugiĂ©s et des personnes dĂ©placĂ©es sont des enfants, dont bon nombre sont des mineurs non accompagnĂ©s, ce qui les expose Ă  toutes sortes d’abus, de trafic et d’exploitation. Ces fragilitĂ©s sont exacerbĂ©es par les difficultĂ©s quotidiennes inhĂ©rentes aux pĂ©nuries d’eau et aux difficultĂ©s d’accĂšs aux soins et Ă  l’énergie, a-t-elle relevĂ©, ajoutant que les statistiques du Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR relatives aux enfants tuĂ©s ou blessĂ©s durant les combats font froid dans le dos ». La reprĂ©sentante a souhaitĂ© qu’un effort particulier de la communautĂ© internationale soit fait pour attĂ©nuer les consĂ©quences de cette guerre sur la scolarisation des enfants. Saluant l’action menĂ©e Ă  cette fin par l’UNICEF, elle a Ă©galement fĂ©licitĂ© les pays qui ont mis en place les conditions permettant de scolariser dans l’urgence les enfants rĂ©fugiĂ©s venant d’Ukraine. Elle a par ailleurs encouragĂ© toutes les agences spĂ©cialisĂ©es de l’ONU dĂ©ployĂ©es sur le terrain Ă  mener des opĂ©rations conjointes avec l’UNICEF pour limiter les traumatismes des enfants victimes de la guerre et protĂ©ger les familles. À cĂŽtĂ© de ces actions, les discussions doivent se poursuivre en vue d’une rĂ©solution politique de la situation, avec pour objectif de mettre fin Ă  la guerre, a-t-elle dit, jugeant que c’est la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants ». Mme CAROLYN ABENA ANIMA OPPONG-NTIRI Ghana s’est dite profondĂ©ment prĂ©occupĂ©e par l’absence de progrĂšs satisfaisants dans la recherche d’une solution Ă  la situation. Sans la cessation immĂ©diate des hostilitĂ©s, les 7,5 millions d’enfants en Ukraine continueront d’ĂȘtre mis en danger par l’escalade du conflit armĂ©, a-t-elle craint. Elle a trouvĂ© trĂšs dĂ©courageant de voir des images d’étudiants forcĂ©s de se cacher dans des caves et des abris antibombes et celles d’enfants manquant des mois de scolaritĂ©, ce qui aura certainement un impact nĂ©gatif sur leur avenir. Non seulement l’impunitĂ© et la brutalitĂ© Ă  l’encontre des enfants, des Ă©coles et des Ă©tablissements scolaires en Ukraine doit cesser, mais Ă©galement les auteurs doivent ĂȘtre tenus responsables de leurs actes, a exigĂ© la reprĂ©sentante. Elle a aussi souhaitĂ© que les efforts humanitaires ne se concentrent pas seulement sur les besoins physiques des enfants touchĂ©s en Ukraine, mais aussi sur leurs besoins psychologiques et leur dĂ©tresse Ă©motionnelle, car la guerre entraĂźnera un traumatisme psychologique durable. La dĂ©lĂ©guĂ©e a enfin appelĂ© les pays d’accueil et de transit Ă  veiller Ă  ce que l’intĂ©rĂȘt supĂ©rieur des enfants, y compris dans le cadre des possibilitĂ©s d’apprentissage, soit un Ă©lĂ©ment essentiel de leur assistance. M. RICHARD M. MILLS États-Unis a dĂ©noncĂ© les immenses souffrances de la guerre non nĂ©cessaire et brutale » de la FĂ©dĂ©ration de Russie infligĂ©es aux civils et aux enfants. Les enfants ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s, rendus orphelins, tuĂ©s et blessĂ©s, a-t-il dĂ©plorĂ© en notant que prĂšs de la moitiĂ© des 14 millions de personnes qui ont dĂ» fuir leur foyer sont des enfants innocents. Au lieu de grandir et de s’épanouir, ces enfants peinent Ă  survivre au quotidien dans des circonstances dĂ©sastreuses, a encore soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant de mentionner aussi que d’innombrables hĂŽpitaux et Ă©coles sont dĂ©truits. Depuis le dĂ©but de l’invasion, prĂšs de 20 Ă©coles ont Ă©tĂ© ciblĂ©es au quotidien sans parler des attaques contre des hĂŽpitaux. Ce week-end, a dit le reprĂ©sentant, une bombe s’est abattue sur une Ă©cole et a tuĂ© 60 personnes dont de nombreux enfants. Aujourd’hui, on apprend mĂȘme que des violences sexuelles sont commises contre des femmes, des filles, des garçons et des personnes LDGBTQ. » Le dĂ©lĂ©guĂ© s’est dit prĂ©occupĂ© de savoir que les forces russes ont mis en place un gouvernement dans une ville qu’elles occupent en obligeant les Ă©coles Ă  suivre le programme scolaire russe afin d’éliminer toute trace d’identitĂ© et de culture ukrainiennes ». Le reprĂ©sentant a craint de nombreux risques pour les enfants qui sont Ă  la merci de la traite des ĂȘtres humains ou d’autres formes d’abus en particulier pour les mineurs non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents ou de leurs tuteurs. Il a aussi dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le filtrage des Ukrainiens expulsĂ©s vers la Russie et les effets sur leur santĂ© mentale y compris pour les gĂ©nĂ©rations futures. Si on ne leur fournit pas un soutien psychosocial, le traumatisme de ces expĂ©riences pourrait avoir de longues consĂ©quences, a prĂ©venu le reprĂ©sentant avant d’appeler la Russie Ă  mettre un terme Ă  cette guerre contre l’Ukraine et Ă  respecter ses obligations au titre du droit international humanitaire. La Russie doit notamment prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires afin d’éviter que des torts soient portĂ©s aux civils y compris aux enfants, a-t-il plaidĂ©. Toutes les parties au conflit devraient faciliter l’accĂšs sans entrave aux acteurs et aux fournitures humanitaires afin de garantir que soit acheminĂ©e l’aide humanitaire nĂ©cessaire et que soient menĂ©es les Ă©vacuations en toute sĂ©curitĂ©. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentant spĂ©ciale Virginia Gamba Ă  ajouter l’Ukraine, en tant que situation inquiĂ©tante », dans le rapport Ă  venir sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă©tant donnĂ© l’ampleur des allĂ©gations de violations commises contre les enfants par la Russie entre 2014 et 2021. Étant donnĂ© les violations croissantes de la Russie en Ukraine, la communautĂ© internationale est tenue de protĂ©ger les enfants. » M. SERGIY KYSLYTSYA Ukraine a rendu hommage aux dĂ©fenseurs de Marioupol qui ont fait l’impossible en repoussant les troupes russes depuis trois mois sans aucun approvisionnement. Il a rappelĂ© que les occupants russes ont dĂ©jĂ  fait 20 000 victimes Ă  Marioupol soit deux fois plus que le nombre de victimes dues Ă  l’invasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il a appelĂ© l’ONU Ă  tout mettre en Ɠuvre pour permettre aux personnes blessĂ©es et malades de l’aciĂ©rie d’Azovstal d’avoir accĂšs aux soins et aux traitements nĂ©cessaires. Il a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă  tout mettre en Ɠuvre afin que les blessĂ©es et malades soient mis Ă  l’abri lĂ  oĂč leur vie sera garantie avant de prĂ©ciser que la captivitĂ© russe ne peut ĂȘtre une option pour les combattants d’Azovstal. Par ailleurs, le reprĂ©sentant ukrainien a dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes qui constituent des violations flagrantes des droits des enfants, puisque les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre dans ces opĂ©rations de filtrage. C’est pourquoi, il a exhortĂ© l’UNICEF Ă  protĂ©ger les droits des enfants ukrainiens notamment de ceux sĂ©parĂ©s de leurs parents par l’occupant russe. La Russie poursuit sa terreur au moyen de bombardements quotidiens ciblant surtout des civils et infrastructures civiles », a insistĂ© le reprĂ©sentant ukrainien avant de citer plus de 200 enfants tuĂ©s et plus de 400 blessĂ©s. Il s’est aussi inquiĂ©tĂ© de l’adoption illĂ©gale par des citoyens russes d’enfants ukrainiens. Il a dĂ©clarĂ© qu’un million d’Ukrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie avant d’exhorter UNICEF et le HCR Ă  solliciter un accĂšs Ă  ces enfants afin de s’enquĂ©rir de leur Ă©tat de santĂ©. Par ailleurs, aprĂšs avoir citĂ© la destruction de 80 installations sanitaires par l’occupant russe, le reprĂ©sentant de l’Ukraine a expliquĂ© que l’interruption des traitements des maladies chroniques Ă  cause de la guerre a provoquĂ© la mort de 3 000 malades. AprĂšs avoir notĂ© que le traitement des cancers est totalement interrompu en Ukraine en raison du conflit, il s’est particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des difficultĂ©s rencontrĂ©es par 2,7 millions de personnes handicapĂ©es en Ukraine. Enfin, il a appuyĂ© le projet d’une enquĂȘte spĂ©ciale sur les crimes de guerre commis par l’occupant russe en Ukraine et notamment dans la rĂ©gion de Kiev. M. SVEN JÜRGENSON Estonie, s’exprimant au nom des pays baltes Lettonie, Lituanie et Estonie, a indiquĂ© que les enfants ont Ă©tĂ© et continuent d’ĂȘtre des cibles pour la FĂ©dĂ©ration de Russie. Selon les estimations qui sont en deçà de la rĂ©alitĂ©, 238 enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et plus de 300 blessĂ©s en Ukraine depuis le 24 fĂ©vrier dernier, a-t-il dĂ©noncĂ©. Il a aussi notĂ© que des centaines d’écoles et d’établissements d’enseignement ont Ă©tĂ© dĂ©truits ou endommagĂ©s, le plus rĂ©cemment Ă  Bilohorivka oĂč plus de 60 personnes ont pĂ©ri aprĂšs qu’une bombe russe a rasĂ© l’école. Il a indiquĂ© que selon le Commissaire ukrainien aux droits de l’homme, plus de 121 000 enfants ont Ă©tĂ© expulsĂ©s de force vers la FĂ©dĂ©ration de Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© l’ONU et les organisations compĂ©tentes Ă  faire le suivi des cas de dĂ©portations forcĂ©es, et des dĂ©marches russes de modifications lĂ©gislatives dans le but d’accĂ©lĂ©rer l’adoption d’enfants d’Ukraine, en violation de la Convention relative aux droits de l’enfant. Il a ensuite fait savoir qu’en plus des 46 millions d’euros fournis en aide Ă  l’Ukraine, les pays baltes ont accueilli ceux qui fuyaient la guerre et leur ont offert l’accĂšs Ă  leur systĂšme d’éducation et de santĂ©, ainsi que des possibilitĂ©s d’apprentissage en ligne et un soutien en santĂ© mentale. Mme JOANNA SYLWIA SKOCZEK Pologne a rappelĂ© que plus de trois millions d’Ukrainiens ont trouvĂ© refuge en Pologne, dont une majoritĂ© d’enfants et de femmes, avant de mentionner les efforts de son pays pour assurer l’éducation de ces enfants. Nous mettons Ă  disposition des enseignements en ligne pour les enfants et les aidons Ă  surmonter la barriĂšre de la langue, a dit la dĂ©lĂ©guĂ©e. Nous avons Ă©galement organisĂ© des cours de langue pour les enseignants ukrainiens. » Elle a aussi prĂ©cisĂ© qu’un accent est mis sur les enfants handicapĂ©s, avant de citer Ă©galement l’aide apportĂ©e aux chercheurs ukrainiens. La dĂ©lĂ©guĂ©e a dĂ©plorĂ© les attaques contre les Ă©coles en Ukraine et demandĂ© que les responsables rendent des comptes. La Pologne fait de son mieux pour assurer le bien-ĂȘtre des enfants ukrainiens en cette pĂ©riode terrifiante, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e polonaise. M. MICHAL MLYNÁR Slovaquie a catĂ©goriquement condamnĂ© les attaques russes visant des Ă©coles, y compris la plus rĂ©cente Ă  Bilohorivka. Cette attaque, ainsi que toutes celles contre des civils et des infrastructures civiles, doit faire l’objet d’une enquĂȘte approfondie et justice doit ĂȘtre rendue, a-t-il exigĂ©. Il a indiquĂ© que depuis le dĂ©but de l’agression de la FĂ©dĂ©ration de Russie en fĂ©vrier, plus de 136 000 enfants sont entrĂ©s en Slovaquie et plus de 30 000 y ont obtenu une protection temporaire. Les enfants fuyant l’Ukraine bĂ©nĂ©ficient d’une prise en charge complexe, comprenant une assistance psychologique et sociale, des soins mĂ©dicaux et une aide pour se connecter ou se rĂ©unir avec leurs proches et leurs familles, a expliquĂ© le reprĂ©sentant. Environ 10 000 enfants ĂągĂ©s de 3 Ă  17 ans ont pu ĂȘtre inscrits dans des Ă©coles slovaques et la Slovaquie travaille dur pour augmenter ce nombre afin de fournir Ă  tous les enfants en fuite y sĂ©journant une Ă©ducation appropriĂ©e. Les enfants impliquĂ©s dans le processus Ă©ducatif ont Ă©galement droit Ă  une subvention alimentaire, a-t-il ajoutĂ©. En collaboration avec l’UNICEF et le HCR, la Slovaquie a convenu d’élaborer un plan conjoint de renforcement des capacitĂ©s de protection de l’enfance et a annoncĂ© la semaine derniĂšre Ă  Varsovie une contribution financiĂšre supplĂ©mentaire de 540 000 euros, qui comprend une contribution de 130 000 euros pour les programmes et projets pertinents de l’UNICEF.
ALa RĂ©union, 120 dons sont nĂ©cessaires chaque jour pour rĂ©pondre aux besoins des malades. Un don de sang ne prend que 45 minutes, de l’arrivĂ©e au dĂ©part de la collecte. Pour dĂ©couvrir oĂč faire ce geste simple et solidaire, retrouvez le planning des collectes en piĂšce-jointe ou rendez-vous dans notre rubrique « oĂč donner ».
Quel est le rapport entre piloter Ă  fond sur un circuit de Formule 1 et sauver des vies sur les routes de notre planĂšte? Cela vous Ă©tonnera peut-ĂȘtre, mais il y en a un. Pas moins de 1,3 million de personnes perdent la vie dans des accidents de la route chaque annĂ©e. Pensez-y. Pensez Ă  tout ce que vous entendez aux infos quand il y a un accident d'avion, oĂč 130 personnes vont malheureusement dĂ©cĂ©der. Mais ensuite, multipliez cela par 10'000... Chaque annĂ©e. C'est un problĂšme auquel s'attaque la FIA, qui est l'instance dirigeante du sport automobile mais qui est Ă©galement responsable de tout ce qui concerne l'automobile Ă  travers son rĂ©seau international de clubs. Au mois d'avril, le prĂ©sident de la FIA Jean Todt a Ă©tĂ© nommĂ© envoyĂ© spĂ©cial des Nations Unies pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre par Ban Ki-moon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU. Cela montre tout le travail effectuĂ© par Todt avec ses membres sur les campagnes de sensibilisation Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre, et il redouble d'efforts cette semaine avec un grand Ă©vĂ©nement Ă  Mexico en association avec un autre militant cĂ©lĂšbre pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre Carlos Slim. "Nous amĂ©liorons la sĂ©curitĂ© dans les sports mĂ©caniques depuis des dĂ©cennies, et nous pouvons beaucoup en appliquer aux modĂšles de sĂ©rie," affirme Todt. "Notre organisation a une forte responsabilitĂ© en travaillant pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre Ă  travers le monde." "Les accidents de la route sont une des pires pandĂ©mies dans notre sociĂ©tĂ©, comme la malaria, la tuberculose, le Sida ou Ebola. Toutes celles-ci ont Ă©tĂ© correctement traitĂ©es, mĂȘme si nous n'avons pas des solutions totales." "En termes de rĂ©duction des accidents de la route, il s'agit de l'Ă©ducation, il s'agit de faire respecter la loi, il s'agit des infrastructures de la route, de façon Ă  ce que nous sachions quoi faire. C'est Ă  nous de dĂ©cider quoi faire. Nous devons prendre les devants plus que nous ne le faisons actuellement." Les campagnes impliquent dĂ©jĂ  des leaders-phares de la Formule 1 qui soutiennent les initiatives de la FIA visant Ă  sensibiliser Ă  la sĂ©curitĂ© routiĂšre. "Bien sĂ»r, les jeunes voient ces pilotes de course comme des hĂ©ros," poursuit Todt. "Donc s'ils disent 'Ne buvez pas d'alcool si vous prenez le volant' ou 'Attachez votre ceinture' ou 'N'envoyez pas de sms quand vous ĂȘtes au volant' ou 'Respectez les limites de vitesse', c'est trĂšs utile." "Nous avons un programme prĂ©ventif d'ampleur mondiale, avec des ambassadeurs internationaux comme des pilotes de course, des joueurs de football et de tennis comme Rafael Nadal." S'inspirer de l'Histoire de la Formule 1 L'un des nombreux militants de Todt est Emerson Fittipaldi, double Champion du Monde de Formule 1 et double vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis. Il voit beaucoup de comparaisons avec ses annĂ©es en F1, qui furent parmi les plus meurtriĂšres dans l'Histoire de la discipline. "Nous pouvons utiliser l'exemple de la course Ă  la fin des annĂ©es 1960 et dans les annĂ©es 1970," commente Fittipaldi. "C'Ă©taient les pires annĂ©es, Ă  mon avis. Nous n'avions pas encore amĂ©liorĂ© les voitures, ni les circuits, ni les Ă©quipes de commissaires, ni l'Ă©quipement des pilotes. En parallĂšle de la course, nous pouvons faire beaucoup pour une campagne de sĂ©curitĂ© routiĂšre." "Quand on pense Ă  la façon dont nous avons amĂ©liorĂ© les choses Ă  l'Ă©poque, en Ă©levant les normes de sĂ©curitĂ© sur les circuits, et Ă  la mesure dans laquelle cela peut aider la FIA avec la sĂ©curitĂ© routiĂšre pour les voitures familiales, par exemple avec le type de rails que l'on a sur les autoroutes. Ce que la FIA fait Ă  l'Ă©chelle mondiale portera ses fruits et sera trĂšs utile." RĂ©flĂ©chir Ă  l'Ă©chelle mondiale, agir Ă  l'Ă©chelle locale L'un des principaux problĂšmes que la FIA doit rĂ©soudre est les diffĂ©rents besoins des diffĂ©rents pays. Avec plus de 200 États reconnus par les Nations Unies, cela fait beaucoup de routes Ă  couvrir... "Nous travaillons avec tous les clubs et tous les pays," dĂ©clare Todt. "Bien sĂ»r, les problĂšmes en France et au Royaume-Uni, des pays qui sont bien structurĂ©s, sont complĂštement diffĂ©rents de ceux d'Inde, de Birmanie ou du Vietnam." "Au Royaume-Uni, qui est un pays dĂ©veloppĂ©, le nombre d'accidents mortels a Ă©tĂ© divisĂ© par trois. C'est comme les temps sur circuit. Si le temps que vous voulez est 120 et que vous avez 125, vous avez beaucoup Ă  trouver, mais c'est plus facile. Si c'est 1 les deux derniers dixiĂšmes de seconde sont trĂšs difficiles Ă  trouver c'est la situation actuelle au Royaume-Uni." "En France, il y avait 18'000 morts chaque annĂ©e et maintenant, ce n'est que 3'000. Je dis "que", mais ce sont quand mĂȘme 3'000 vies, donc il reste du travail Ă  faire." "Mais dans les pays en voie de dĂ©veloppement, ce n'est pas la mĂȘme histoire les chiffres sont bien plus Ă©levĂ©s, il n'y a pas d'Ă©ducation, on ne fait pas respecter la loi parce qu'il y a de la corruption et il n'y a pas d'infrastructures. Ici, nous devons aider." Faire la diffĂ©rence au Mexique L'un des plus grands hommes d'affaires au monde, Carlos Slim, est un autre personnage influent qui a adoptĂ© un rĂŽle-clĂ© dans la campagne. Sa dĂ©finition du sport automobile est la suivante "Un laboratoire d'innovations fantastiques qui bĂ©nĂ©ficient Ă  tous sur la route, surtout les innovations technologiques de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et de l'environnement." Le programme de Slim au Mexique, "Drivers for Road Safety" [Les Pilotes pour la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre] est dĂ©sormais reprĂ©sentĂ© par plus de 60 pilotes de course, suivi par plus de 80'000 Ă©tudiants et visite tout le Mexique en distribuant des dĂ©pliants qui comprennent des instructions trĂšs importantes de sĂ©curitĂ© routiĂšre. "Nous avons Ă©galement travaillĂ© de façon intense avec des organisations importantes comme la Croix Rouge Mexicaine ou l'Association des Institutions d'Assurance Mexicaines, qui nous ont aidĂ©s Ă  mieux comprendre les donnĂ©es statistiques des accidents, et bien d'autres organisations. Mais le plus dommage, c'est que plus de 90% auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s avec des programmes de prĂ©vention des accidents." "Par consĂ©quent, la FIA a Ă©tabli ses rĂšgles d'or les rĂšgles dont le but est d'empĂȘcher les accidents, des rĂšgles que nous partagerons tous dans les diffĂ©rentes structures qui composent l'organisation Ă  l'Ă©chelle mondiale." Fittipaldi en campagne au BrĂ©sil Emerson Fittipaldi, qui va s'exprimer Ă  l'Ă©vĂ©nement qui aura lieu Ă  Mexico vendredi, connait bien ces problĂšmes qui sont particuliĂšrement prĂ©sents au BrĂ©sil Ă©galement. "Au BrĂ©sil, il y a 40-45'000 morts par an, et prĂšs de 500'000 griĂšvement blessĂ©s, probablement plus," souligne Fittipaldi. "Nous avons besoin de plus d'infrastructures et je pense que nous devons suivre l'un des meilleurs systĂšmes du monde, qui est en Grande-Bretagne. LĂ , on voit le respect envers les autres conducteurs, et on voit de la discipline au volant." "Au BrĂ©sil, je dirais que beaucoup de voitures sont petites, les moins chĂšres que l'on puisse acheter. Elles n'ont pas d'airbag, elles ne passeraient jamais un crash-test, et les constructeurs continuent Ă  les vendre. Et nous commençons Ă  changer cela." "Nous essayons d'imposer les mĂȘmes normes en AmĂ©rique latine qu'en Europe, mais il faut quatre ou cinq ans pour amĂ©liorer les voitures et pour aller dans la bonne direction. L'industrie automobile, ils ne nous aiment pas, c'est un problĂšme qui leur coĂ»te de l'argent. C'est juste comme la course, nous nous battons exactement comme nous l'avons fait dans les annĂ©es 60 et 70 pour rendre les choses plus sĂ»res. Cela prendra du temps et coĂ»tera de l'argent, mais nous le faisons." "Je veux voir le BrĂ©sil et le reste de l'AmĂ©rique latine faire la mĂȘme chose que MIRA [Motor Industry Research Association] en Grande-Bretagne. Pour que nous ayons un organisme indĂ©pendant qui contrĂŽle les voitures pour les rendre plus sĂ»res, sans la moindre influence des constructeurs." Il est temps d'agir Suite Ă  l'Ă©vĂ©nement Ă  Mexico, une nouvelle initiative de sĂ©curitĂ© routiĂšre va ĂȘtre dĂ©ployĂ©e par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies Ă  New York ce mois-ci, dans laquelle Carlos Slim et d'autres personnages influents sont impliquĂ©s. "La FIA est une organisation trĂšs mondiale," rappelle Todt. "D'un cĂŽtĂ© il y a les sports mĂ©caniques, dont nous sommes les rĂ©gulateurs, et de l'autre, il y a les voitures de route. Nous sommes une organisation relativement unique. Nous avions besoin de renforcer et de construire plus de synergie entre les deux cĂŽtĂ©s." "Tous ceux avec qui j'en ai discutĂ© nous soutiennent ardemment, les ambassadeurs comme les experts. L'Ă©ducation est une affaire de temps. La sĂ©curitĂ© routiĂšre touche chacun dans le monde." "C'est un gros problĂšme," reconnaĂźt Fittipaldi, "et il y a besoin d'amĂ©liorations. Dans quinze ans, en 2030, le nombre de voitures sur terre sera doublĂ©. Rien qu'en Chine, 27 millions de voitures sont construites chaque annĂ©e! Les nombres sont effrayants pour l'avenir. Je pense que le sport automobile peut beaucoup aider la sĂ©curitĂ© routiĂšre pour l'avenir, parce que nous avons toute cette expĂ©rience." Ainsi, Ă  la tĂ©lĂ©vision, il va y avoir une campagne publicitaire percutante au sujet de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et des enfants Ă  travers le monde ; ce spot a Ă©tĂ© produit par la FIA avec le rĂ©alisateur Luc Besson. Cela donne Ă  rĂ©flĂ©chir quant Ă  la prochaine Ă©tape de ce long voyage.
JoeBiden avait publiquement affichĂ© son soutien aux militants contre la violence par arme Ă  feu en listant les mesures qu’il souhaite L'une des listes les plus cĂ©lĂšbres de l'histoire du 20e siĂšcle est sans aucun doute la liste de Schindler. Un homme d'affaires ayant de bons contacts dans les hautes sphĂšres du gouvernement de l'Allemagne nazie a dressĂ© une liste qui a permis de sauver 1100 Juifs de l'envoi vers des camps d' sociĂ©tĂ© du XXe siĂšcle a dĂ» faire face Ă  de nombreux maux, mais la haine, la violence et l’hostilitĂ© ont probablement Ă©tĂ© les vĂ©ritables cavaliers de l’apocalypse pendant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, nous nous souvenons de l’une des figures les plus marquantes de ce conflit, dont le pouvoir n’était ni politique ni stratĂ©gique Oskar dans l’engagement en faveur de la vie humaine, quelle que soit sa condition, que nous trouvons ce grand homme. Oskar Schindler Ă©tait un homme d’affaires allemand qui a protĂ©gĂ© la vie de plus de 1000 juifs vouĂ©s Ă  une mort certaine aux mains de la haine et de la l’a fait en leur donnant des emplois dans ses usines et en maintenant ces emplois mĂȘme lorsqu’ils n’étaient pas nĂ©cessaires. Il a Ă©tĂ© une figure clĂ© dans la lutte contre la persĂ©cution et le grand gĂ©nocide du peuple juif en Europe au milieu du siĂšcle premiĂšres annĂ©es d’Oskar SchindlerOskar Schindler est nĂ© dans les SudĂštes, dans une famille catholique allemande, le 28 avril 1908. Son pĂšre Ă©tait un entrepreneur de matĂ©riel agricole qui avait sa propre usine. Le petit Oskar ne semble pas avoir excellĂ© sur le plan scolaire Ă  l’école primaire. Bien qu’il n’ait pas frĂ©quentĂ© l’universitĂ©, il a suivi une Ă©cole de partir de 1924, il effectue divers petits boulots. Quatre ans plus tard, il Ă©pouse Emilie Pelzl et travaille dans l’usine de son pĂšre jusqu’à la dĂ©pression Ă©conomique des annĂ©es 1930, qui affecte profondĂ©ment l’usine familiale. Au mĂȘme moment, le parti national-socialiste est en pleine expansion en l’élan de la reprise allemande, Schindler rejoint une organisation pro-nazie et se consacre pendant un temps Ă  la transmission d’informations aux services secrets allemands. I a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par les autoritĂ©s tchĂšques, accusĂ© d’espionnage et condamnĂ© Ă  mort au moment mĂȘme oĂč l’Allemagne nazie annexait les SudĂštes. Cela a entraĂźnĂ© son Ă©vasion et sa Seconde Guerre mondialeUn an plus tard, l’Allemagne envahit la Pologne et la Seconde Guerre mondiale commence. Oskar Schindler s’installe Ă  Cracovie, oĂč il fait de la contrebande de marchandises pour corrompre de hauts fonctionnaires guise de rĂ©compense, et grĂące Ă  ses contacts au sein du parti, on lui confie une ancienne usine d’émail juive qui produira des ustensiles de cuisine pour l’armĂ©e allemande. L’usine avait une main-d’Ɠuvre trĂšs limitĂ©e Ă  l’ comptable juif, Itzhak Stern, proposera Ă  Schindler que son usine soit dotĂ©e de travailleurs issus de la communautĂ© juive de Cracovie, avant le dĂ©but du gĂ©nocide. C’était la main-d’Ɠuvre la moins chĂšre. L’usine est passĂ©e de 45 Ă  plus de 1 700 Schindler et la communautĂ© juiveAlors que les atrocitĂ©s nazies Ă  l’encontre des Juifs se multiplient, Schindler, comme beaucoup d’autres, commence Ă  changer d’avis sur ce qui se passe. Lorsque les nazis ont commencĂ© Ă  dĂ©placer les Juifs de Cracovie vers les camps de concentration, de nombreux employĂ©s de Schindler, y compris son comptable, ont Ă©tĂ© mis dans des trains pour un transfert parvient Ă  arriver Ă  temps pour nĂ©gocier avec les officiers SS le retour de ses ouvriers dans l’usine. Finalement, il a rĂ©ussi Ă  faire sortir ses travailleurs du train et Ă  les raccompagner en toute sĂ©curitĂ© Ă  l’usine. Mais les transferts vers les camps d’extermination ne faisaient que commencer, et chacun savait que ce n’était qu’une question de temps Ă  ce liste de SchindlerEn 1943, le camp de travail de Plaszow ouvre ses portes. Oskar Schindler avait rĂ©ussi Ă  maintenir ses travailleurs dans l’usine et Ă  les Ă©loigner des camps de concentration grĂące Ă  des pots-de-vin et Ă  son influence. Mais un an plus tard, tous les Juifs sans exception ont commencĂ© Ă  ĂȘtre envoyĂ©s au camp d’extermination d’ demande au parti de lui permettre de dĂ©placer son usine dans les SudĂštes pour continuer Ă  produire des biens de guerre. Il est autorisĂ© Ă  le faire et on lui demande de dresser une liste des travailleurs juifs qu’il souhaite dĂ©placer vers le nouveau avec l’aide de Stern, Ă©tablit une liste de 1 100 Juifs qu’il considĂšre comme “essentiels” Ă  la poursuite de la production de l’usine dans les SudĂštes. Oskar Schindler a ainsi rĂ©ussi Ă  sauver la vie de plus de mille travailleurs juifs dont il avait la charge. Aujourd’hui, on compte plus de 7 000 descendants des Juifs que Schindler a sauvĂ©s de l’holocauste la fin de la guerre, les Schindler Ă©taient complĂštement ruinĂ©s car ils avaient dĂ©pensĂ© toute leur fortune dans les pots-de-vin qu’ils avaient faits pour sauver chacune de ces vies. Il a passĂ© le reste de sa vie Ă  vivre des dons de ceux que l’on a appelĂ© les Schindlerjuden, les Juifs qu’il avait sauvĂ©s de la mort, les Juifs de pourrait vous intĂ©resser ... Cest donc au tour de Wavre de distribuer ces fameuses boĂźtes jaunes Ă  ses aĂźnĂ©s. 7000 courriers ont Ă©tĂ© adressĂ©s aux intĂ©ressĂ©s pour les inviter Ă  venir retirer la boĂźte et le document dĂšs ce 9 septembre, auprĂšs du service des relations publiques de la ville. Il en sera remis une par mĂ©nage. Les personnes qui ne peuvent pas se dĂ©placer peuvent ĂȘtre

Comment la forĂȘt nous sauvera si nous la laissons faire. Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. GrĂące Ă  ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait dĂ©couvrir la vie secrĂšte des arbres et ses enseignements Ă  des millions de lecteurs. Dans sa forĂȘt en Allemagne, qui est comme un laboratoire Ă  ciel ouvert, il est le tĂ©moin des bienfaits de l'Ă©cosystĂšme forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualitĂ© de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change. Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent dĂ©jĂ  au changement climatique et comment la forĂȘt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matiĂšre premiĂšre , ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les consĂ©quences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expĂ©rience unique, Peter Wohlleben dĂ©nonce les pratiques de l'industrie forestiĂšre et lance un appel Ă  laisser se dĂ©velopper librement les forĂȘts du futur. La forĂȘt peut ĂȘtre notre meilleure alliĂ©e pour prĂ©server une planĂšte vivable... mais seulement si nous la laissons Wohlleben PeterEditeur ARENES EDITIONS LESDate de parution 07/04/2022Nombre de pages 274Dimensions x x savoir +Comment la forĂȘt nous sauvera si nous la laissons faire. Peter Wohlleben est forestier depuis vingt ans. GrĂące Ă  ses livres, traduits dans le monde entier, il a fait dĂ©couvrir la vie secrĂšte des arbres et ses enseignements Ă  des millions de lecteurs. Dans sa forĂȘt en Allemagne, qui est comme un laboratoire Ă  ciel ouvert, il est le tĂ©moin des bienfaits de l'Ă©cosystĂšme forestier, de son action sur le cycle de l'eau, les sols et la qualitĂ© de l'air que nous respirons, surtout quand le climat change. Peter Wohlleben nous montre ainsi comment les arbres s'adaptent dĂ©jĂ  au changement climatique et comment la forĂȘt peut compenser ses effets. Mais les arbres sont aussi une matiĂšre premiĂšre , ils font l'objet d'une exploitation intensive, dont les consĂ©quences menacent directement notre avenir. En s'appuyant sur la science, la nature et son expĂ©rience unique, Peter Wohlleben dĂ©nonce les pratiques de l'industrie forestiĂšre et lance un appel Ă  laisser se dĂ©velopper librement les forĂȘts du futur. La forĂȘt peut ĂȘtre notre meilleure alliĂ©e pour prĂ©server une planĂšte vivable... mais seulement si nous la laissons Wohlleben PeterEditeur ARENES EDITIONS LESDate de parution 07/04/2022Nombre de pages 274Dimensions x x / EAN 5eea3a12-8a2a-415e-b8df-3487fd9d47be / 9791037506139 LA PROMESSE DES ARBRES. COMMENT LA FORET NOUS SAUVERA SI NOUS LA LAISSONS FAIRE, Wohlleben PeterIl n'y a pas encore d'avis pour ce produit. Livraison Ă  domicileEstimĂ©e le 02/09/2022 2,99€ Pour les produits vendus par Auchan, votre commande est livrĂ©e Ă  domicile par La Poste. Absent le jour de la livraison ? Vous recevez un email et/ou un SMS le jour de l'expĂ©dition vous permettant de confirmer la livraison le lendemain, ou de choisir une mise Ă  disposition en bureau de poste ou Point Relais.

DoĂč une situation de pĂ©nurie qui perdure. En 2010, on comptait plus de 15 600 personnes en attente d’une greffe d’organes. C’est pourquoi, si l’on est convaincu de l’utilitĂ© de donner ses organes aprĂšs sa mort pour sauver des vies, il est impĂ©ratif de le faire savoir de son vivant. C’est la garantie de pouvoir, peut-ĂȘtre
Nouvelles Mai 7, 2021 La Convention d’Istanbul a pour vocation de contribuer Ă  prĂ©venir et Ă  combattre les violences faites aux femmes et les violences domestiques. Norme de rĂ©fĂ©rence en la matiĂšre, elle peut aider Ă  sauver la vie de millions de femmes et de filles. En Europe, les violences faites aux femmes, y compris les violences domestiques, sont courantes. Dans l’Union europĂ©enne UE, une femme sur cinq a subi des violences physiques et/ou sexuelles sous une forme ou une autre, aprĂšs l’ñge de 15 ans, de la part de son compagnon actuel ou d’un compagnon prĂ©cĂ©dent. Les confinements liĂ©s Ă  la pandĂ©mie de COVID-19 n’ont fait qu’exposer davantage les femmes et les filles Ă  l’éventuelle violence de leur compagnon ou de membres de leur famille, rĂ©vĂ©lant ainsi les lacunes de la prise en charge par les États. La Convention du Conseil de l’Europe sur la prĂ©vention et la lutte contre la violence Ă  l’égard des femmes et la violence domestique, ou Convention d’Istanbul, est un traitĂ© rĂ©volutionnaire qui Ă©tablit une feuille de route claire indiquant comment les États peuvent et doivent agir pour que les violences fondĂ©es sur le genre n’existent plus dans la rĂ©gion. Paradoxalement, la Turquie, premier pays Ă  avoir signĂ© la Convention, le 11 mai 2011, s’en est dĂ©sormais retirĂ©e, ce qui a des consĂ©quences dĂ©sastreuses pour des millions de femmes et de filles et pour les organisations qui fournissent une assistance vitale aux victimes de violences sexuelles et de violences domestiques. La Convention d’Istanbul peut sauver des vies. Voici pourquoi 1. C’est la norme de rĂ©fĂ©rence pour prĂ©venir et combattre les violences faites aux femmes et les violences domestiques Manifestation en faveur d’une meilleure application de la Convention d’Istanbul. © AFP via Getty Images La Convention d’Istanbul est le traitĂ© international le plus ambitieux dont la vocation spĂ©cifique est la lutte contre les violences faites aux femmes et les violences domestiques. Elle Ă©tablit des normes minimales Ă  l’intention des États d’Europe en matiĂšre de prĂ©vention, de protection et de poursuites judiciaires. Elle impose notamment aux États de mettre en place des services de protection et d’aide pour les femmes victimes de violences, tels que des refuges en nombre suffisant ; des centres de crise pour les victimes de viol ; des lignes d’assistance gratuites et ouvertes 24 heures sur 24, sept jours sur sept ; un soutien psychologique et des soins mĂ©dicaux pour les victimes de violences. Par ailleurs, elle appelle les autoritĂ©s Ă  dispenser une Ă©ducation qui porte sur l’égalitĂ© des genres, la sexualitĂ© et l’harmonie dans les relations. La Convention d’Istanbul est un instrument juridiquement contraignant les États parties ont l’obligation de respecter ses dispositions. Au niveau mondial, c’est le troisiĂšme traitĂ© rĂ©gional qui concerne les violences faites aux femmes et le plus complet aprĂšs la Convention interamĂ©ricaine sur la prĂ©vention, la sanction et l’élimination de la violence contre la femme Convention de BelĂ©m do ParĂĄ, adoptĂ©e en 1994, et le Protocole Ă  la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes Protocole de Maputo, en vigueur depuis 2003. 2. Elle offre une protection Ă  toutes les femmes et les filles, sans discrimination Des femmes et des militantes LGBTI manifestent Ă  Istanbul contre la dĂ©cision de la Turquie de se retirer de la Convention d’Istanbul. © NurPhoto via Getty Images L’un des Ă©lĂ©ments clĂ©s de la Convention d’Istanbul est l’obligation qu’elle impose aux États d’appliquer ses dispositions sans discrimination d’aucune sorte afin que personne ne soit laissĂ© de cĂŽtĂ©. En vertu de ce traitĂ©, les lesbiennes, les femmes bisexuelles, les femmes transgenres et les personnes intersexuĂ©es qui sont confrontĂ©es Ă  des prĂ©jugĂ©s et Ă  une hostilitĂ© profondĂ©ment ancrĂ©s dans toute l’Europe ont donc droit Ă  une protection et peuvent obtenir rĂ©paration, de mĂȘme que toute personne victime de violences domestiques. Il est important de noter que la Convention d’Istanbul contient des dispositions spĂ©cifiques relatives aux femmes et aux filles rĂ©fugiĂ©es ou migrantes. Par exemple, elle donne la possibilitĂ© de dĂ©livrer aux femmes migrantes victimes de violences domestiques un titre de sĂ©jour indĂ©pendant lorsque leur statut de rĂ©sidente est tributaire de celui de leur compagnon abuseur. En outre, il oblige les États Ă  reconnaĂźtre les violences fondĂ©es sur le genre comme une forme de persĂ©cution au sens de la Convention de 1951 relative au statut des rĂ©fugiĂ©s et un critĂšre Ă  prendre en compte lorsqu’une femme ou une fille sollicite une protection internationale en Europe. 3. Elle est axĂ©e sur la dĂ©construction des prĂ©jugĂ©s et des stĂ©rĂ©otypes Une manifestante brandissant une pancarte lors d’une manifestation contre la dĂ©cision de la Turquie de se retirer de la Convention d’Istanbul, Ă  Kadıköy Istanbul. © 2021 SOPA Images Les violences faites aux femmes sont profondĂ©ment ancrĂ©es dans les relations de pouvoir inĂ©gales entre les hommes et les femmes au sein de la sociĂ©tĂ©. De plus, des prĂ©jugĂ©s, des stĂ©rĂ©otypes de genre et des pratiques nĂ©fastes perpĂ©tuent l’idĂ©e que les femmes seraient infĂ©rieures aux hommes. À cela s’ajoutent, pour de nombreuses femmes, des discriminations convergentes liĂ©es, par exemple, Ă  leur couleur de peau, Ă  leur appartenance ethnique, Ă  leur caste, Ă  leur Ăąge, au fait qu’elles prĂ©sentent un handicap, Ă  leur identitĂ© de genre, Ă  leur orientation sexuelle, Ă  leur religion, Ă  leur situation matrimoniale et/ou Ă  d’autres caractĂ©ristiques. Face Ă  ces croyances dangereuses, la Convention d’Istanbul envoie un message clair rien ne saurait excuser la violence. Il faut que les États prennent des mesures prĂ©ventives pour faire Ă©voluer les comportements et dĂ©construire les normes de genre sous-tendues par des stĂ©rĂ©otypes prĂ©judiciables et les habitudes culturelles discriminatoires qui peuvent, Ă  leur tour, faire que des individus et des sociĂ©tĂ©s cautionnent ou acceptent les violences Ă  l’égard des femmes. Les violences faites aux femmes, telles que dĂ©finies dans la Convention, sont les violences qui visent des femmes pour la simple raison qu’elles sont des femmes ou dont les victimes sont majoritairement des femmes. Il arrive aussi, certes moins souvent, que des hommes subissent des violences dans la sphĂšre domestique. La Convention encourage les États Ă  reconnaĂźtre ces violences et Ă  appliquer ses dispositions Ă  toutes les victimes de violences domestiques, quels que soient leur genre et leur identitĂ© de genre. 4. C’est un instrument de protection des droits humains reconnu par un grand nombre d’États Carte montrant les États qui ont signĂ© ou ratifiĂ© la Convention d’Istanbul visant Ă  prĂ©venir et Ă  combattre les violences faites aux femmes et les violences domestiques. La Convention d’Istanbul est nĂ©e du constat commun, dressĂ© par de nombreux États et la sociĂ©tĂ© civile, que les violences faites aux femmes sont courantes en Europe et qu’un ensemble de mesures harmonisĂ©es permettrait aux victimes, oĂč qu’elles soient, de bĂ©nĂ©ficier du mĂȘme niveau de protection. Elle contient des dispositions supplĂ©mentaires qui dĂ©passent les cadres nationaux et rehaussent encore le niveau de protection. Amnesty International est l’une des nombreuses organisations qui ont participĂ© Ă  l’élaboration du traitĂ©, lequel a Ă©tĂ© ouvert Ă  la signature le 11 mai 2011. Ce texte est entrĂ© en vigueur le 1er aoĂ»t 2014. Contrairement Ă  ce que l’on pourrait parfois croire, une grande majoritĂ© des États membres du Conseil de l’Europe ont adoptĂ© la Convention, qui a Ă©tĂ© signĂ©e par plus de 40 États europĂ©ens et l’UE dans son ensemble, et ratifiĂ©e par 34. Sur la seule annĂ©e 2018, elle est entrĂ©e en vigueur dans neuf pays Allemagne, Chypre, Croatie, Estonie, GrĂšce, Islande, Luxembourg, MacĂ©doine du Nord et Suisse. En 2019, l’Irlande a elle aussi ratifiĂ© cet instrument. En juin 2021, le Liechtenstein est devenu le dernier pays en date Ă  avoir ratifiĂ© la Convention. 5. Aucune des dispositions de la Convention d’Istanbul n’est contestable Une manifestation en faveur d’une lĂ©gislation relative au viol qui soit fondĂ©e sur le consentement. © Jonas Persson Il n’y a rien de dissimulĂ© derriĂšre la Convention d’Istanbul, dont la seule vocation est d’aider Ă  prĂ©venir et Ă  combattre les violences faites aux femmes et aux filles ainsi que les violences domestiques. Cependant, les campagnes de dĂ©sinformation sur le terme genre » et les allĂ©gations fallacieuses de certains États et groupes d’intĂ©rĂȘt selon lesquelles la Convention irait Ă  l’encontre de la notion traditionnelle de famille » ont amenĂ© quelques pays Ă  ne pas ratifier cet instrument. Par exemple, les parlements de Slovaquie et de Hongrie ont rejetĂ© les initiatives visant la ratification de la Convention et, en Bulgarie, la Cour constitutionnelle a statuĂ© que ce traitĂ© n’était pas compatible avec la Constitution. En mars 2021, la Turquie, premier pays Ă  avoir signĂ© et ratifiĂ© la Convention, a annoncĂ© qu’elle s’en retirait, au motif qu’elle servait Ă  normaliser l’homosexualitĂ© » et Ă©tait incompatible avec les valeurs sociales et familiales » du pays. Ce retrait est devenu effectif le 1er juillet 2021. Paradoxalement, la Turquie Ă©tait l’un des grands dĂ©fenseurs de la Convention au moment de son ouverture Ă  la signature et a jouĂ© un rĂŽle crucial dans la mobilisation d’autres pays europĂ©ens. Sa dĂ©cision sans prĂ©cĂ©dent fait suite aux menaces profĂ©rĂ©es en ce sens en Pologne, oĂč le Premier ministre a saisi la Cour constitutionnelle afin qu’elle Ă©value la constitutionnalitĂ© de la Convention et oĂč un texte a Ă©tĂ© introduit au Parlement pour appeler le prĂ©sident de la RĂ©publique Ă  retirer le pays de la Convention et Ă  crĂ©er un nouveau traitĂ© sur les droits de la famille ». La Convention est de plus en plus instrumentalisĂ©e par des groupes d’intĂ©rĂȘt pour diffuser de fausses informations et diaboliser l’égalitĂ© des genres ainsi que les droits des femmes et des personnes LGBTI. Contrairement Ă  ce qu’avancent les autoritĂ©s de ces pays, la vĂ©ritable menace pour les valeurs familiales », que chĂ©rissent, cela va sans dire, d’innombrables personnes LGBTI, est le fait des auteurs de violences fondĂ©es sur le genre et de violences domestiques. En 2019, la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe, a publiĂ©, Ă  la demande du ministre armĂ©nien de la Justice, un avis sur les rĂ©percussions constitutionnelles de la ratification, lequel fournit une analyse extrĂȘmement utile qui tord le cou aux nombreuses idĂ©es reçues concernant le traitĂ©. 6. C’est un instrument qui sauve vĂ©ritablement des vies Des femmes portant des masques de protection lors d’une manifestation contre les rĂ©cents fĂ©minicides et les violences faites aux femmes, le 5 aoĂ»t 2020 Ă  Istanbul Turquie. © NurPhoto via Getty Images Dans de nombreux pays, des groupes de femmes et leurs alliĂ©s ont obtenu des rĂ©sultats dans le cadre de leurs campagnes contre les violences faites aux femmes en utilisant la Convention d’Istanbul comme point de rĂ©fĂ©rence. Paradoxalement, dans les pays en proie Ă  la dĂ©sinformation au sujet de la Convention, notamment la Turquie et la Pologne, des personnes se rassemblent pour dĂ©fendre cet instrument, prĂ©venir les violences Ă  l’égard des femmes et faire campagne en faveur de l’égalitĂ© des genres. GrĂące Ă  ce mouvement, un changement s’est amorcĂ©. Par exemple, en Finlande, la Convention d’Istanbul sous-tend l’idĂ©e que le financement des refuges pour les victimes de violences domestiques est du ressort de l’État, ce qui permet de fournir des services et un soutien accrus. La Finlande et d’autres pays comme l’Albanie, la Serbie et le MontĂ©nĂ©gro ont mis en place des lignes d’assistance nationales au moment de l’entrĂ©e en vigueur de la Convention. Ces derniĂšres annĂ©es, l’Islande, la SuĂšde, la GrĂšce, la Croatie, Malte et le Danemark ont rĂ©formĂ© leur lĂ©gislation de sorte que le viol soit dĂ©fini comme une relation sexuelle non consentie, conformĂ©ment aux dispositions de la Convention. En SuĂšde, cela a dĂ©jĂ  abouti Ă  une augmentation considĂ©rable du nombre de condamnations et, dans une moindre mesure, de poursuites. En rĂ©alitĂ©, les violences faites aux femmes existent dans tous les pays et il reste beaucoup Ă  faire pour parvenir Ă  un changement durable. Cependant, les États qui signent et ratifient la Convention appliquent des mesures pour remĂ©dier au problĂšme et envoient un message fort qui signifie au monde leur volontĂ© politique de protĂ©ger les droits des femmes et de sauver des vies. Sujets Nouvelles Europe et Asie Centrale Turquie Billet de blog Femmes et jeunes filles Related Content BenKingsley est nĂ© en Angleterre, d'un pĂšre mĂ©decin, Rahimtulla Harji Bhanji, d'ascendance gujarati mais nĂ© au Kenya (ses grands-parents paternels s'Ă©tant prĂ©alablement installĂ©s Ă  Zanzibar), tandis que sa mĂšre Anna Lyna Mary (nĂ©e Goodman) Ă©tait une actrice et mannequin anglaise [1].. Ben suit ses Ă©tudes secondaires Ă  la Manchester Grammar School [2] oĂč il se fait
regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop "Je sais d'expĂ©rience que c'est sur le terrain qu'on sauve des vies, pas dans un bureau. Et parfois, pour sauver des gens, il faut en tuer d'autres."— Doc Gustave Kateb, aussi connu sous le pseudonyme de Doc est un agent dĂ©fenseur apparaissant dans Tom Clancy's Rainbow Six Siege. Biographie[] Ce franco-Algerien issu d'une grande lignĂ©e de militaires et de mĂ©decins grandit dans une famille aisĂ©e du XVIe arrondissement de Paris. Alors qu'il a 17 ans il s’engage dans l’armĂ©e française en tant que combattant de l’artillerie choses qu’il lui a pas plus, il s’oriente vers la mĂ©decine puis il Ă©tudie en premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine Ă  l'UniversitĂ© Paris Descartes, Keskin s'engage comme volontaire auprĂšs de MĂ©decins sans frontiĂšres MSF, avant d'effectuer de nombreuses missions humanitaires d'urgence tout autour du globe. Il dĂ©croche son diplĂŽme et refuse alors l'offre d'une prestigieuse clinique privĂ©e au profit du Service de santĂ© des armĂ©es. Keskin est un grand spĂ©cialiste de la toxicologie et l'Ă©cotoxicologie. Il a Ă©crit de nombreuses Ă©tudes sur les agents biologiques et leurs effets sur les populations et l'environnement, tout en contribuant Ă  plusieurs rapports du Centre europĂ©en de prĂ©vention et contrĂŽle des maladies CEPCM. L'engagement de Kateb auprĂšs de MSF n'a pas faibli, car il est tout Ă  fait conscient du manque de moyens cette organisation. C'est un officier mĂ©decin rĂ©putĂ© au sein du commandement des forces spĂ©ciales terre. Rapport psychologique[] L’éducation bourgeoise du spĂ©cialise Gustave "Doc" Kateb aurait facilement pu lui monter Ă  la tĂȘte, mais il fait pourtant partie des personnes les plus accessibles et bienveillantes que je connaisse. Bizarrement, il n'a jamais vraiment Ă©tĂ© intĂ©ressĂ© par une carriĂšre de mĂ©decin. Son affection pour l'armĂ©e semble ancrĂ©e dans une certaine tradition familiale, mais il est clair que la carriĂšre militaire de son grand-pĂšre a largement nourri ses motivations. Kateba presque admis qu'il a failli abandonner au terme de sa 1re annĂ©e d'Ă©tude car il ne ressentait aucune passion pour ce qu'il faisait. J'ai cru comprendre que son pĂšre trouvait ce comportement totalement absurde. [
] Au cours de sa 2e annĂ©e, Katebs'est engagĂ© auprĂšs de MSF. Il n'a d'ailleurs jamais oubliĂ© sa toute premiĂšre mission les conditions dĂ©plorables, le manque de matĂ©riel, les besoins grandissants... Il se souvient parfaitement de ces mĂšres rassurĂ©es qui s'agglutinaient prĂšs des tentes. C'est lĂ  qu'il a enfin trouvĂ© la passion qu'il recherchait tant. [
]Quand on rencontre des personnes qui n'ont presque rien, on comprend aisĂ©ment le sentiment de honte que Kateb a pu Ă©prouver. Ce qui est singulier, c'est qu'il se sentait Ă©galement gĂȘnĂ© d'ĂȘtre encore en vie. [
] Les rapports de terrain mettent en avant les actes dĂ©sintĂ©ressĂ©s de Kateb, et pourtant, il a sciemment choisi d'ĂȘtre un combattant. C'est ce qui a piquĂ© mon intĂ©rĂȘt. C'est arrivĂ© peu de temps avant qu'il ne me parle de son histoire. Durant une opĂ©ration en Afrique de l'Est, l'hĂŽpital oĂč Kateb officiait a Ă©tĂ© attaquĂ© par une milice locale. Tous les patients qu'il s'Ă©tait Ă©vertuĂ© Ă  sauver ont Ă©tĂ© tuĂ©s. C'est ce terrible Ă©vĂ©nement qui lui a fait rĂ©aliser qu'il pouvait choisir de sauver des vies avec un scalpel ou une arme Ă  feu. [
] Sa propension Ă  rĂ©soudre les conflits n'est qu'une des nombreuses compĂ©tences qui font de Kateb un atout indĂ©niable pour Rainbow. Il est clair que le groupe le respecte et lui fait confiance. Il a tissĂ© des liens forts avec la spĂ©cialiste Emmanuelle "Twitch" Pichon, notamment parce qu'elle utilise les moyens technologiques Ă  sa disposition pour rĂ©duire les risques de pertes humaines. Malheureusement, rien n'a pu calmer son animositĂ© envers le spĂ©cialiste Olivier "Lion" Flament, nĂ©e d'un dĂ©saccord au sujet de procĂ©dures de quarantaine qui ont coĂ»tĂ© la vie Ă  plusieurs camarades de Kateb. Mais la situation semble stable et c'est tout ce qui compte. Dr Harishva "Harry" Pandey, directeur de Rainbow Description du gameplay[] Agent lourdement blindĂ©, Doc possĂšde le pistolet stim MDP-0, qui permet de soigner et ranimer les alliĂ©s blessĂ©s depuis une grande distance. Le pistolet stim redonne 40 points de vies, alliĂ©s comme ennemis. La somme excĂ©dentaire de points de vie est convertie en amĂ©lioration temporaire au-delĂ  de la barre de vie de l'agent concernĂ©. Cependant, l'agent ne peut dĂ©passer 140 points de vie, mĂȘme avec plusieurs Stim appliquĂ©es. Si Doc utilise une dose stim sur un attaquant affectĂ© par une mine Gu de Lesion, elle sera automatiquement retirĂ©e. Le pistolet stim peut ranimer un agent Ă  terre depuis une longue distance, lui rendant 75 PV au lieu de 20 avec un rĂ©animation manuelle. La rĂ©animation ne prend que 2,75 secondes, au lieu de 4 en temps normal. Avec le bouton d'action, Doc peut utiliser le pistolet stim sur lieu pour reprendre des points de vie ou se ranimer. Contrairement aux autres armes Ă  feu, les doses de pistolet stim doivent faire un court trajet. Les doses Stim peuvent ĂȘtre tirĂ©es depuis des trous créées par les balles. En jeu normal, Doc possĂšde trois doses stim. En Terrain d'entraĂźnement, il en possĂšde cinq. Synergies[] Rook et ses plaques de protections ainsi que Thunderbird et ses stations fournissent un bon complĂ©ment de soin avec Doc. Equipement[] Equipement Principal SG-CQBFusil Ă  pompe MP5Mitraillette P90Mitrailletten Secondaire P9Pistolet LFP586Pistolet Gadget Fils barbelĂ© x 2 CamĂ©ra blindĂ©e x 1 Pistolet stimPistolet stim MPD-0 "Effectue une injection hypodermique qui le rĂ©anime ou rĂ©anime un Ă©quipier Ă  distance. Peut Ă©galement octroyer un bonus temporaire."— Description du jeu Un pistolet Ă  gĂąchette alimentĂ© par une charge de CO2 sous pression dĂ©livrant une dose de 1 mg d'Ă©pinĂ©phrine dans une solution saline. Alors que des soins mĂ©dicaux attentifs Ă  courte portĂ©e sont Ă©videmment prĂ©fĂ©rables dans le cas d'une blessure de combat majeure, les opĂ©rations rapides dans le monde rĂ©el nĂ©cessitent une approche plus flexible pour traiter les victimes sur le terrain. La secousse revigorante que Doc administre avec une adresse au tir experte peut souvent faire la diffĂ©rence entre le succĂšs et l'Ă©chec d'une mission lorsque chaque seconde est prĂ©cieuse. Notes[] Equipement pistolet stim MDP-0 Agent spĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin Responsable d'Ă©valuation spĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin La premiĂšre chose qu'on nous apprend sur le triage, c'est de prioriser les soins hĂ©morragies sĂ©vĂšres, voies aĂ©riennes, problĂšmes respiratoires, problĂšmes de circulation et hypothermie. La perte de sang est ce qu'il y a de plus critique, et bien que mon pistolet stim administre la dose adĂ©quate d'Ă©pinĂ©phrine pour stimuler le cƓur et dilater le systĂšme cardiovasculaire grĂące Ă  l'adrĂ©naline, il permet aussi d'envoyer des micro-granulĂ©s qui fonctionnent quasiment comme des agents coagulants. Ils se rĂ©pandent dans le systĂšme sanguin pour rĂ©parer les vaisseaux abĂźmĂ©s et les blessures internes, ce qui permet d'Ă©viter aux soldats de perdre leur sang. Je n'aime pas franchement l'idĂ©e d'envoyer des soldats blessĂ©s au combat, mais je sais pertinemment qu'un soldat en Ă©tat de se battre sera Ă  mĂȘme de sauver des vies. -SpĂ©cialiste Eren "Doc" Keskin Citations[] En dĂ©ployant du fil barbelĂ©[] "BarbelĂ© dĂ©ployĂ©." "BarbelĂ© installĂ©." En rechargeant[] "Couvrez moi, j'dois recharger !" "Je recharge !" "Rechargement." En rĂ©animant un alliĂ©[] "Tiens, prends ça !" "AlliĂ© blessĂ© !" "Je m'occupe de toi." Anecdotes[] Doc est certifiĂ© de pouvoir pratiquer "MĂ©decins Sans FrontiĂšres" dans dix pays. Doc est en dĂ©saccord avec son collĂšgue agent du GIGN et spĂ©cialiste CBRN Olivier "Lion" Flament, dont les actions lors d'un incident en Afrique de l'Ouest en 2015 pour des raisons de sĂ©curitĂ© ont causĂ© la mort de plusieurs membres du personnel mĂ©dical, dont l'un des collĂšgues de Doc. Doc pense que Lion n'a pas l'empathie nĂ©cessaire pour aider dans les crises mĂ©dicales, tandis que le second pense que l'humanitarisme du premier est un handicap. Doc est l'un des rares Ă  connaĂźtre l'existence de la neuropathie de Finka. Il surveille son CMT afin de s'assurer que cela n'affecte pas ses performances. Doc Ă©tait originellement nĂ© en 1977, mais cela fut modifiĂ© depuis. Agents de Tom Clancy's Rainbow Six SiegePionniersRecrue Ash Bandit Blitz Castle Doc Fuze Glaz IQ JĂ€ger Kapkan Montagne Mute Pulse Rook Sledge Smoke Tachanka Thatcher Thermite TwitchAnnĂ©e 1Buck Frost Blackbeard Valkyrie CapitĂŁo Caveira Echo HibanaAnnĂ©e 2Jackal Mira Lesion Ying Ela Zofia Dokkaebi VigilAnnĂ©e 3Lion Finka Alibi Maestro Maverick Clash Kaid NomadAnnĂ©e 4Gridlock Mozzie NĂžkk Warden Amaru Goyo Kali WamaiAnnĂ©e 5Iana Oryx Ace Melusi Zero AruniAnnĂ©e 6Flores Thunderbird Osa ThornAnnĂ©e 7Azami Sens
MiseĂ  jour des rumeurs Apple iPhone 14. Bien que l’iPhone 13 n’ait que 6 mois, son successeur est dĂ©jĂ  attendu par beaucoup de monde, les fans d’Apple dĂ©sireux de renouveler leur tĂ©lĂ©phone en 2022. Attendu pour septembre prochain,
Mots Croisés > Questions > Définition IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES Entrez la longueur et les lettres Nouvelle proposition de solution pour "IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVE DES VIES" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 3 + 2 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées
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